Stout impérial de Brasseurs Sans Gluten

21 Mai 2016

Stout impérial
Stout impérial
8%
341 ml
Glutenberg de Brasseurs Sans Gluten

Cette bière est sortie depuis un moment déjà, mais j’ai été très occupé ces dernières semaines et j’avais demandé à Simon qu’il ne la fasse pas et qu’il me la laisse. Je le remercie d’ailleurs d’avoir accepté malgré le long délai! Excluant les bières de la série gastronomie avec François Chartier, je n’avais jamais goûté de bière noire sans gluten! Cela implique de faire rôtir des grains autres que l’orge, ce qui risque de mener à un résultat intrigant.

Au visuel, la bière est bien évidemment opaque et noire. Je tiens toutefois à souligner le joli collet de mousse de couleur chocolat au lait qui surplombe la bière : il me semble qu’il est rare de voir une bière sans gluten mousser autant.

Au nez, on sent surtout des odeurs classiques des stouts impériaux : café et chocolat noirs!

En bouche, ce qui me marque en premier c’est que l’effervescence semble picoter la langue un peu trop à mon goût. Néanmoins, la gorgée me transporte rapidement vers des saveurs très agréables d’expresso allongé servi à la perfection. De petites notes de caramel et de mélasse sont également de la partie. L’amertume du tout est assez importante, de même, ironiquement, que l’acidité provenant des grains torréfiés. L’arrière-bouche révèle des saveurs plus près du chocolat 85% de concert avec un goût torréfié rappelant le pain grillé. Au final, ces saveurs très « noires » donnent l’impression que la bière est très peu sucrée, ce qui est fort probablement illusoire.

Appréciation générale : Ce stout impérial est vraiment excellent. Quand on pense qu’il est au millet et au sarrasin, on se demande vraiment pourquoi on met de l’orge partout! Le petit goût « épicé » qu’on retrouve parfois dans les bières sans gluten ne fait pas protrusion et l’ajout de café et de cacao agrémentent les saveurs classiques du style. Si je devais lui trouver un défaut, j’opterais juste pour la gazéification peut-être un peu trop importante.

Note : 18/20

Par Manuel Lavoie-April