Mont Wright de la Souche

Mont Wright de la Souche
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in IPA, La Souche, NEIPA, Style américain, Styles de bières, Tests de bières
02 Déc 2017

Mont Wright
Double NEIPA
7,5% alc/vol
500 ml
La Souche

 

Maintenant que nous avons goûté à toutes les bières plus classiques de la Souche, ceux-ci devraient commencer à sortir périodiquement quelques-unes de leurs bières de spécialité. J’ai mis la main dernièrement sur la Mont Wright, une Double IPA brassée à la façon des NEIPA (je tiens à mentionner en passant que le concept des «New England IPA» est au final plus une «esthétique» qu’un style en soi, une Double IPA ou une Session IPA pouvant tout autant être une NEIPA qu’une IPA tout court, à ma compréhension), donc dans le même genre que l’IIPA du Lion Bleu, de la Super A d’Auval ou encore de l’Arlequin de Pit Caribou par exemple. J’ai bien hâte de goûter à ça!

Visuellement, la bière possède une robe dorée un peu trouble mais tout de même moins que plusieurs NEIPA qui sont entièrement «hazy». Le collet de mousse se fait, justement, bien mousseux.

Au nez, je sens des notes d’agrumes (oranges, pamplemousses…) sur un fond de malts légèrement caramélisés. L’alcool ressort un peu à ce stade-ci. Voyons voir ce que ça dit en termes de saveurs.

En bouche, je goûte des notes d’agrumes, de mangues ou de fruits de la passion. C’est également un peu sucré, le malt apportant quelques nuances de caramel ou de sucre brun. L’amertume est puissante (90 IBU) et se fait bien résineuse et herbacée. Ça peut rappeler les conifères, avec une légère touche mentholée même. L’alcool ressort quand même assez en finale, cet aspect est assez facile à identifier. La texture est huileuse et l’effervescence est moyenne.

 

Appréciation générale : C’est loin d’être mauvais, au contraire, mais ce n’est définitivement pas une NEIPA. On ne retrouve pas l’aspect très aromatique ni même la texture onctueuse. L’alcool ressort aussi un peu trop selon mes préférences personnelles du style. L’amertume est aussi trop prononcée (les NEIPA, si on exclue les bières de The Alchemist de la catégorie, avoisinant habituellement plutôt les 40-60 IBU). Bref, je ne la déconseille pas (comme je crois que chacun doit se faire sa propre opinion d’une bière) mais personnellement j’ai plus ou moins apprécié cette bière dans le style.

 

15/20

 

Simon

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Note
75 %

Simon Rioux

Je suis originaire de Trois-Pistoles (oui comme la bière!) dans le Bas-Saint-Laurent, tout comme Manuel et Philippe. J’ai réalisé une maîtrise en anthropologie qui porte sur le thème de l’ancrage régional des microbrasseries du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Mes premières expériences avec la bière de dégustation ont été avec celles que l'on retrouvait à la SAQ aux débuts des années 2010 (une sélection assez limitée donc) puis en boutiques spécialisées par la suite. Les styles que j’affectionne le plus sont les Saisons, les bières sauvages, les IPA, les Pilsners, les Lambics, les Barleywines, les Stouts, etc. J’aime bien ce qui est intense au niveau des saveurs, tout en ayant un faible envers ce qui est bien équilibré, mais je suis très ouvert et j’aime découvrir tout ce qui se fait peu importe le style. La plupart du temps, j’essaie de goûter à toutes les nouveautés qui s’offrent à moi.

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