Neurocosmic Delirium de la Microbrasserie Goudale

16 Juin 2015

Neurocosmic Delirium
Quadrupel
11,5% alc/vol
500 ml
Goudale

 

Moi qui rappelle à chaque article sur une bière de Goudale que les étiquettes sont super, et bien voici l’exception à la règle! Non, plus sérieusement, peu importe les images sur leur bouteilles, leurs concepts sont toujours très solides. Une bière qui s’appelle «Neurocosmic Delirium», ça inspire beaucoup, et c’est en observant longuement l’étiquette en écrivant cette interminable introduction que je m’aperçois que je l’aime bien finalement!

La bière est ténébreuse (comme inscrit dans la description de l’étiquette encore une fois), plus précisément d’un brun/prune extrêmement foncé dans lequel il est impossible de voir à travers. Le collet de mousse beige est plutôt mince. En agitant le liquide contre les parois du verre, la bière crée des demi-cercles huileux qui redescendent tranquillement dans les abimes sombres de la bière.

Au nez, on sent tout de suite des arômes d’anis, ça c’est dans mes cordes! Sinon, on a aussi les traditionnels fruits secs (prunes, figues, dattes…) ainsi que du sucre d’orge et du caramel. En fait, au nez seulement, ça n’a pas l’air si lourd pour une bière qui titre tout de même 11,5% d’alcool.

En bouche, c’est effectivement une bière très sucrée qu’on retrouve (ça rappelle la cassonade, la mélasse, le sucre d’orge, etc.) mais avec une grosse tangente réglisse noire/anis (soyez avertis si vous n’êtes pas amateur de cette saveur!). Les fruits secs sont un peu en arrière-plan et je détecte environ les même que dans le bouquet. Malgré ce côté assez sucré, la bière n’est pas si onctueuse ou corpulente. Plusieurs bulles, sans être «piquantes», effleurent le palais au moment de prendre une gorgée. On ne ressent aucunement au goût les 11,5% d’alcool, à l’aveugle (expérience que je ne vous conseille pas si vous comptez la boire au complet!), j’aurais sans doute dit 8 ou 9% tout au plus.

 

Appréciation générale : Il lui en manque un peu pour obtenir le qualificatif «d’excellente» (comme les Rigor Mortis et Rochefort 10 de ce monde) mais c’est tout de même une belle interprétation du style que nous fait ici Goudale. J’ai une légère impression de manque de complexité (surtout en milieu de gorgée) en faisant la dégustation de cette Neurocosmic Delirium. J’aime beaucoup, malgré cela, les notes d’anis proéminentes. À essayer si vous êtes interpellés par ma description!

 

16/20

 

Simon