10e Anniversaire du Paradis de le Bien, le Malt

10e Anniversaire du Paradis de le Bien, le Malt
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22 Fév 2016

10e Anniversaire du Paradis
Pale Ale
4,5% alc/vol
500 ml
Le Bien, le Malt

 

Ça faisait un moment que je n’avais pas goûté de bière de la microbrasserie le Bien, le Malt alors j’ai choisi l’une de leurs récentes bouteilles lors de mon dernier passage à Rimouski. Il s’agit d’une Pale Ale brassée pour le 10e anniversaire de la coopérative de solidarité le Paradis.

Au service, la bière arbore une robe à la couleur qui oscille entre l’orangé et le caramel. Elle est plutôt foncée/trouble et j’observe même quelques minuscules particules en suspension. Cette bière ne possède pratiquement pas de collet de mousse.

Au nez, sans surprise (surtout à cause de la couleur de la bière), on perçoit des effluves de malts sucrés rappelant le caramel ou même le miel. C’est un peu floral également comme bouquet.

On goûte! En entrée de bouche, c’est principalement caramélisé. Je perçois un peu de dyacétile aussi (ça me rappelle le caramel au beurre). Le houblon apporte ensuite une amertume prononcée qui reste vraiment longtemps en bouche. Niveau gazéification, c’est le calme plat. J’ai sans doute déjà mentionné dans d’autres articles que je ne suis pas un des plus grands fans de l’effervescence prononcée mais par contre ici c’est possiblement un défaut, surtout pour une Pale Ale, qui se veut probablement un moindrement rafraîchissante. Le corps est mince même si on ressent une certaine présence maltée.

 

Appréciation générale : J’ai apprécié certaines de ses caractéristiques : les notes de caramel et l’amertume. Par contre, cette dernière est assez déséquilibrée car beaucoup trop puissante pour le reste des saveurs. Le manque de gazéification est aussi un peu dérangeant. Je ne dirais pas que j’ai été déçu (j’essaie personnellement le plus que je peux et dans la mesure du possible de pas me faire d’attentes par rapport aux bières que je déguste) mais je crois que l’on pourrait s’entendre pour dire que cette bière est en-dessous de la moyenne des Pale Ale qui se brassent au Québec présentement.

 

14/20

 

Simon

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Note
70 %

Simon Rioux

Je suis originaire de Trois-Pistoles (oui comme la bière!) dans le Bas-Saint-Laurent, tout comme Manuel et Philippe. J’ai réalisé une maîtrise en anthropologie qui porte sur le thème de l’ancrage régional des microbrasseries du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Mes premières expériences avec la bière de dégustation ont été avec celles que l'on retrouvait à la SAQ aux débuts des années 2010 (une sélection assez limitée donc) puis en boutiques spécialisées par la suite. Les styles que j’affectionne le plus sont les Saisons, les bières sauvages, les IPA, les Pilsners, les Lambics, les Barleywines, les Stouts, etc. J’aime bien ce qui est intense au niveau des saveurs, tout en ayant un faible envers ce qui est bien équilibré, mais je suis très ouvert et j’aime découvrir tout ce qui se fait peu importe le style. La plupart du temps, j’essaie de goûter à toutes les nouveautés qui s’offrent à moi.

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Comments

  1. Martin : décembre 16, 2016 at 9:02

    Salut Simon,
    Je ne sais pas si tu as goûté la Henriette de le Bien le Malt qui est sorti récemment en bouteille ? Il s’agit d’une DIPA aux arômes de conifères. Il est inscrit sur l’étiquette « double IPA aromatisée avec du sapin, épinette, mélèze, myrique baumier et du houblon chinook…». Je serai très curieux de lire ta critique de cette bière. Je ne déteste pas normalement les bières de types Annadale (sans non plus en raffoler), mais je dois avouer que cette bière goûte beaucoup trop les conifères à mon goût. Je me demande alors si c’est moi qui n’apprécie tout simplement pas ou c’est plutôt une bière qui n’atteint pas ses objectifs, soit d’être appréciée par les amateurs de bonnes bières !?

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    • Simon Rioux : décembre 16, 2016 at 9:57

      Salut Martin!

      Je n’y ai pas goûté malheureusement comme ça fait un moment que je ne suis pas passé à Rimouski! Par contre ce serait mentir que de dire que je n’ai pas été déçu quelques fois par les bières de Le Bien, le Malt alors il se peut très bien que tes impressions soient justes! Manuel ou Philippe pourraient sûrement mieux te répondre que moi en ce qui concerne leurs bières comme ils habitent plus proche!

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      • Martin : décembre 16, 2016 at 10:46

        Merci Simon! Je ne sais pas si tes collègues vont voir les commentaires ci-dessus, si oui (et s’ils ont goûté cette Henriette), j’apprécierais énormément lire leurs commentaires. Je sais qu’il est aussi possible de la déguster directement à la brasserie mais personnellement je ne la recommande pas, malheureusement. Il faut vraiment aimer le goût (très) prononcé de sapin pour pouvoir apprécié le moindrement cette bière. Comme c’est un brassin à édition limitée, il est plus que probable que cette bière ne sera bientôt plus disponible quoique j’en ai aperçu quelques bouteilles au Paradis de la bière à Rimouski encore aujourd’hui.Quoiqu’il en soit, j’aimerais bien l’opinion d’autres amateurs. Par le passé j’ai aussi été déçu par quelques bières de ce brasseur, mais celle-là est du jamais vu côté déception…

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        • Manuel Lavoie-April : décembre 24, 2016 at 12:11

          Salut Martin! C’est un beau hasard mais j’y ai goûté ce jeudi. Personnellement je n’ai pas trouvé le conifère particulièrement envahissant, la Tordeuse de la Fabrique (goûtée il y a un an et demi, une session IPA au sapin) et la Blonde au Sapin de la Chasse Pinte étaient plus centrées sur les saveurs de sapin. Je trouvais surtout qu’il manquait un peu de présence houblonnée, surtout pour une DIPA. Mes souvenirs se limitent pas mal à cela comme je n’y ai pas goûté dans l’optique de l’analyser de fond en combes. Mais je finirais en disant que si tu as trouvé le sapin trop présent dans cette bière, peut-être que tu n’apprécies tout simplement pas cette saveur! Mais bon c’est comme toute chose, à force d’en goûter parfois ça devient moins pénible ahahah!

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          • Martin : décembre 24, 2016 at 3:34

            Salut Manuel! Merci de ta réponse! J’admets cependant être quelque peu étonné par celle-ci. C’est un fait que les saveurs de conifères dans la bière ne sont pas du tout parmi mes favorites, j’ai en goûté quelques-unes par le passé et ces bières ne font pas partie de mes préférées. J’avais bien aimé cependant la DIPA au myrique baumier du Naufrageur. D’accord ce n’est pas vraiment une bière au goût de sapin mais je crois qu’elle est tout de même du même acabit. Est-ce que tu as bu l’Henriette directement à la brasserie ou en bouteille? Parce que je me demande présentement s’il n’y avait pas un problème quelconque avec celle que j’ai bu car je ne goûtais que les différents conifères utilisés pour aromatiser cette bière. Je n’ai détecté aucune trace du houblon Chinook… Pour ma part, même quand je bois une bière que je n’apprécie pas vraiment, je m’efforce de toute la boire, mais je n’ai pu terminer cette Henriette. Je te laisse deviner où elle s’est finalement retrouvée. Bref, à la lumière de ton commentaire, je me dis que je devrai sans doute donner une autre chance à cette bière, ce que je ferai probablement directement à la brasserie le Bien, le Malt. 🙂

  2. Manuel Lavoie-April : décembre 24, 2016 at 4:36

    Je l’ai bue directement à la brasserie! Je vis juste en haut alors ça finit bien les soirées ahahah! Je ne savais pas qu’elle avait été embouteillée. Mais d’ordre général je trouve que LBLM réussit mieux ses bières de style anglais que toute autre bière, surtout les IPA. Ils ont fait récemment une brown ale qui était vraiment très bonne. Les IPA me laissent plutôt indifférent.

    Sinon pour la DIPA du Naufrageur, ça doit faire pratiquement 2 ans que je n’y ai pas goûté, mais il me semble en effet qu’elle goûte les herbes boréales avec leur aspect plus mentolé, mais pas vraiment le conifère effectivement. Dans ce genre de bières tout dépend du type d’épices utilisé, des concentrations ajoutées et des affinités entre chaque épice. Et bien sûr ça dépend du fait que l’on aime les épices employées ou non.On a tous des épices dont on raffole et d’autres qui nous laissent indifférent, un peu comme les houblons… Les combinaisons sont infinies et on y trouve tous notre compte!

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    • Martin : décembre 25, 2016 at 1:42

      En effet, bien pratique d’où tu es pour aller prendre boire quelques bières sans trop de modérations! 🙂 Pour ma part, j’avais beaucoup aimé l’Inique, une DIPA qui était disponible l’été dernier. J’ai aussi bu cette brown ale dont tu fais référence et, effectivement, elle était bien réussie.
      Il semble y avoir un problème à l’embouteillage puisque nous sommes quelques uns à avoir remarqué que des bières qui sont intéressantes directement à la brasserie, deviennent fades et sans effervescences une fois en bouteille..

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